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Cayou à Moscou
6 mars 2007

Un salmigondis nommé "bons baisers de Russie" - opus 1 de la partie 2

Marché russe

J'ai évoqué dans le micro-article "marché vietnamien" (cf Salmigondis I, pour ceux qui ne suivent pas ou pour les nouveaux venus) un marché typiquement russe au coeur duquel sont dissimulées les trois allées d'échoppes vietnamiennes. Je voulais vous parler un peu plus largement de ce sanctuaire russo-russe qui vaut le détour. A cette fin, j'allais le nommer "le marché de Partisanskaya" mais après une nitescence dans mon cortex et quelques vérifications sur mes plans, il s'avère, Mesdames et Messieurs, que la colossale foire permanente que j'avais désignée comme "le marché de Tcherkizovskaya" et celui-ci ne font qu'un. Avouez que ça vous la coupe, hein ? Ou pas. Peu importe. Bref.

On peut donc rejoindre ce souk soviétique par les stations Tcherkizovskaya, Partisanskaya et Ismaïlovskaya, amenant chacune à l'une des entrées de ce titanesque étal de marchandises de tous poils (surtout de machmouth :). Ceci est un jeu de mot douteux (pour ne pas dire putrescent) que seuls les initiés au sens de la chmoutte et à ses significations par extension peuvent comprendre. Je vous expliquerai peut-être un jour où je serai d'humeur munificente et graveleuse).

Personnellement, de mon point de vue, selon mon opinion propre à moi-même et mon ressenti personnel (égotisme, quand tu nous tiens !), je trouve que l'accès à ce bazar géant par la station de Partisanskaya est particulièrement représentatif des contrastes à la russe. Laissez-moi vous décrire la route merveilleuse qui mène vers cet eldorado.

...

Non, tout compte fait, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais plutôt commencer par un léger hors-sujet au sujet du métro que je ne savais pas où caser et puis, ça vous permettra d'être plus dans l'ambiance. Voilà, ça nous fait une transition (à la va comme j'te pousse, je vous le concède) qui évitera peut-être que mes structures littéraires soient qualifiées de chaotiques. Et oui, je suis susceptible.

Bon, reprenons.

Mise en situation: vous êtes dans une ville armée d'un métro (en l'occurrence, Moscou) et vous souhaitez vous rendre d'un point A à un point B en utilisant ce moyen de transport. Mode d'emploi.

Dans le cas exceptionnel où le métro est vide ou raisonnablement rempli, vous serez simplement envahi(e) d'un sentiment de félicité mis en évidence par un sourire béat et un air hébété ou, plus probablement, vous serez indifférent(e) à la chance dont vous bénéficiez à cet instant. Quoiqu'il en soit, vous n'avez pas à vous plaindre et du coup, le développement de ce cas de figure n'est absolument pas intéressant. Voyons maintenant l'autre variante.

Si vous avez le malheur de vous trouver dans une rame en période de grande affluence et qu'aucune âme charitable ne peut venir à votre rescousse pour vous démouler du train au pied-de-biche, vous devrez vous armer de votre plus belle montée de testostérone pour vous glisser subrepticement dans la peau virile et la coquille surdimensionnée d'un joueur de football américain. Cette poussée de délicatesse masculine issue de votre atavisme d'êtres primitifs devrait vous permettre de vous extraire du métro au moment adéquat et sans trop de dommages.

Cette proposition étant vérifiée si et seulement si vous n'avez vraiment pas hésité à bourriner comme un gros boeuf car dans le cas contraire, vous voilà quitte pour descendre à la station suivante faute d'avoir poussé avec assez de vigueur pour réussir à vous dégager de la pâtée humaine des heures de pointe. Pour moi qui n'avais jamais vécu dans une ville avec métro, je n'avais pas saisi la subtile combine et j'y allais avec douceur à coups de "pardon" et "excusez-moi".

Mon moi dépité sur le quai de la station suivante vous affirmera que cette stratégie ne fonctionne absolument pas quand le métro est bondé. C'est donc après m'être fait avoir une ou deux fois de cette façon que j'ai été illuminée par l'évidente solution: dorénavant, je bourre, ce qui me permet de ne pas être cataloguée dans les loosers de la théorie de Darwin (encore lui !) résumée par moi-même à ce succinct aphorisme "soit tu t'adaptes, soit tu te fais enc...hum...encorner".

J'ai donc choisi de m'adapter, ayant jugé que c'était l'option la plus raisonnable. D'autant plus que ce comportement a des avantages indéniables: outre le fait de réussir à descendre à la station de métro choisie, cette petite astuce défoule, permet de soigner le style de son plaquage et de son tacle, peut être favorable à des contacts faussement accidentels avec d'éventuel(le)s voisin(e)s sur le(la)quel(le) vous auriez des vues, est aussi potentiellement une occasion de vous venger en poussant plus que de raison la vieille peau personne âgée qui vous a enfoncé sa canne dans le pied pendant le trajet, contribue à réduire le taux de triglycérides du Prince Charles et a un impact positif sur la libido des sconses albinos du Paraguay septentrional.

Voilà pourquoi il est fortement conseillé d'effectuer un bref retour à vos instincts primaires, éphémère résurgence de l'époque où le dîner ne se chassait pas avec une carte bleue à Auchan, Carrefour ou autre chaîne de gigamarchés phagocyteuse de petits commerces, grande distributrice de plats micro-ondables, de malbouffe premier prix et de fruits ou légumes qui, de l'aurore au crépuscule de leur vie végétale, n'auront vu ni soleil, ni terre (ah, les miracles contre nature de la science...).

Loin de ce monde enchanteur dégoulinant de pourriture capitaliste, il existe encore des îlots qui ont su conserver intacte la foi communiste annihileuse de l'individu au profit de la masse collective. C'est par exemple le cas dans la station de métro moscovite Partisanskaya où l'on est accueilli par une gigantesque statue à la gloire des prolétaires-soldats-héros-de-guerre de l'URSS figurant un homme, une femme et un adolescent, tous trois armés de mitraillettes PPSh-41 suffisamment fidèlement reproduites (de la forme de la crosse d'épaule au chargeur camembert) pour que je puisse les identifier sans difficulté après quelques recherches sur le net.

Cette statue est à l'image de nombreuses réalisations de l'époque soviétique qu'on peut encore observer de nos jours: conçues par des artistes aux tendances cocardières, il s'en dégage une impression d'austérité héroïque et les personnages sont invariablement figurés avec des visages rudes aux traits burinés, l'expression grave et l'arme à la main. Je peux, pour exemple (et surtout parce que ça cadre avec mon sujet), vous décrire cette fameuse statue de Partisanskaya.

Elle est placée en hauteur, de sorte que lorsque vous sortez d'une rame de métro, elle vous domine de plusieurs mètres et quand le soleil brille, le jeu des vitres fait que ce monument est l'unique partie de la station que le voyageur voit illuminée par les rayons solaires, participant ainsi à stimuler le sentiment de révérence sacro-sainte que se doit d'inspirer la représentation de ces trois personnages anonymes incarnant l'idéal communiste.

L'homme est fièrement perché sur un roc, la chapka sur la tête, la barbe renforçant l'impression de dureté qui se dégage de son visage à l'air un tantinet comminatoire, ses yeux impitoyables fixés sur l'horizon d'un avenir qu'il espère probablement meilleur, le rebord de la veste retourné par une imaginaire rafale glaciale de vent sibérien et la main droite tendue en un salut à une foule ou à un idéal fictifs.

A sa droite, le jeune homme est accroupi, le regard tourné vers la gauche, comme pour chercher des yeux une éventuelle menace. L'arme dans sa dextre et l'attitude alerte, il semble prêt à bondir sur un quelconque ennemi.

A gauche et un peu en retrait de l'homme se tient la femme qui a la mâchoire anguleuse et l'expression sévère. Elle est vêtue d'une veste et d'une jupe longue grossièrement coupées dans un tissu qu'on imagine rêche, sa taille épaisse est serrée par une ceinture et son visage, qui n'est pas sans évoquer Baba Yaga, est enveloppé d'un fichu.

L'austérité de cette femme d'un temps révolu et poussiéreux qui côtoie l'extravagance frivole d'une partie de la gente féminine moscovite met en évidence le gouffre qui s'est creusé en une quinzaine d'années entre l'idéal suranné qui fut imposé aux Russes pendant plus d'un siècle et l'occidentalisation débridée qui leur sert aujourd'hui de modèle, à défaut d'un idéal plus reluisant.

Comme partout, la réalité actuelle de la vie à Moscou reste vérolée par de nombreux problèmes que je ne me hasarderai pas à développer, faute de compétences et de connaissances théoriques ou pratiques en la matière qui m'auraient permis de séparer le bon grain de l'ivraie mais aussi parce que j'ai parfaitement conscience que mon jugement, en plus de ne pas avoir grand intérêt, n'appréhenderait certainement pas toutes les composantes fort complexes de ce grand Etat valétudinaire qu'est la Russie.

Je me contenterai donc de continuer à vous parler de sujets qui ont la profondeur du décolleté de Kate Moss comme la vie palpitante de mon nombril et ma vision définitivement subjective de Moscou.

Revenons à nos moutons et à notre périple vers le royaume de la contrefaçon. En contemplant d'un oeil plus ou moins intéressé la fameuse soviético-statue que je vous ai décrite avec tout le brio dont je suis capable, vous grimpez les marches inégales des escaliers vous conduisant des entrailles métropolitaines jusqu'à la surface de la terre et vous débouchez devant la station de métro.

Vous y croisez des hommes et femmes aux faciès généralement peu engageants qui vendent à la sauvette chaussures, survêtements (Adadas à 4 bandes), écharpes (Shanel portant le cigle Hairmès), chaussettes (tricotées en poils d'ours centenaire) ou des services de falsification de formulaires administratifs. Vous pourrez échapper à ces zombies sanguinaires vendeurs de façon aisée puisqu'il vous suffit de changer de trottoir, ce qui, par une heureuse coïncidence, vous rapproche de votre cible, à savoir le fameux marché.

Si vous avez réussi à traverser cette route se trouvant sur votre droite et qui est sillonnée en permanence par les va-et-vient de chauffards chauffeurs russes au volant de cars, taxis collectifs ou Lada déglinguées, vous passez devant l'immense complexe hôtelier d'Ismaïlovo composé de très hautes et très laides barres blanches nommées Alpha, Beta, Gamma, etc. au pied desquelles on trouve notamment des restaurants tape-à-l'oeil, des services de change et des casinos. Ces hôtels trois étoiles émettent de fortes effluves monétaires si l'on en croit la concentration de voitures coûteuses garées sur le parking surveillé situé à proximité, ce que je trouve particulièrement ironique vu le type de marché situé à deux pas de là.

Après avoir pris conscience de votre insignifiance à côté de ces géants de béton, vous suivez les indications pour aller au "Vernissage", ce qui, en russe, signifie un ensemble de marchands vendant des poupées russes (matriochkas) et autres souvenirs pour touristes à des prix prohibitifs dans une enceinte qui se voulait être de style pseudo-russe mais qui rappelle plutôt les décors de Disneyland en plus raté. Si vous continuez et passez sous l'arche où le mot "Vernissage" a été apposé en grosses lettres aux couleurs de l'arc-en-ciel par un artiste kitch en transe post-biture, vous voyez sur votre droite un centre commercial (Torgovyi Kompleks) et sur votre gauche, une salle de concert anguleuse nichée au milieu des barres d'hôtels.

Vous avancez ensuite sur une allée rectiligne le long de laquelle vous observez à coup sûr l'un des spécimens de "dame pipi" (l'un des autres personnages incontournables de la vie quotidienne russe avec les diéjournayas et les babouchkas).

Celle que je vois régulièrement à cet endroit est une grosse dame d'un certain âge dont le visage rougeaud émerge difficilement de plusieurs couches d'écharpes, foulards et bonnets disposés sur sa tête, assemblage hétéroclite conforme au reste de son accoutrement inspiré par la stratégie de l'oignon psychédélique, ce qui fait qu'elle s'emmitoufle dans de nombreuses couches de vêtements disparates. Devant l'une de ses trois toilettes de chantier bleues et blanches, elle est assise sur une chaise de jardin en plastique recouverte de diverses couches de tissus délavés aux motifs qui furent fleuris, attendant que les clients dans le besoin lui paient les 10 roubles qui leur sont demandées pour gagner l'insigne honneur de se soulager avec un semblant d'intimité dans ces gogues malodorantes dont la porte ne ferme que rarement à clé.

Presqu'en face des toilettes, une autre femme propose des boissons et des petits pains à la russe. La dernière fois que je l'ai vue, elle utilisait deux vieux anoraks dont les couleurs très moches seventy's disparaissaient sous la crasse pour envelopper un chien errant dormant paisiblement dans la neige au pied de son stand et elle le bordait comme si c'était un enfant. J'ai trouvé ça mignon même si j'ai quelques doute sur la santé mentale de la dame en question qui a parfois des comportements un peu étranges comme lorsqu'elle semble être en grande discussion avec un ami invisible qu'elle sollicite avec de grands gestes accompagnant des propos inintelligibles. De temps à autre, vous pouvez aussi rencontrer à cet endroit un montreur d'ours ou une jeune femme qui propose aux enfants de faire des promenades sur le dos de son âne.

Après avoir passé une affreuse statue en bois représentant un homme dans un état second, vous arrivez enfin à l'entrée en bois verni du "Vernissage" et sur votre gauche, vous pouvez apercevoir un immense bâtiment blanc, toujours de style Disneo-russe à la crème Chantilly (oui, je sais, je suis vraiment une béotienne à mes heures), qui est le musée d'histoire de la vodka.

Voilà ce que voit le touriste lambda en allant acquérir une matriochka, une chapka et de la vodka au "Vernissage". Le touriste un peu plus averti remarquera sur la droite la présence sans tambour ni trompette d'une allée couverte de bâches longeant le "Vernissage". Cette entrée du marché perd un peu de sa discrétion voulue en raison de la concentration inhabituelle d'hommes d'aspect un peu louche qui proposent leurs services de chauffeurs de taxi aux suicidaires prêts à se faire plumer pour mourir.

Selon les règles à la russe, le chauffeur du dimanche qui gagne la course est celui qui arrive à faire gober au pigeon client que son taxi et sa conduite offrent l'optimum de la rapidité (être prudent, ça signifie entre autre respecter les limitations de vitesse et quand on est bourré, on est moins prudent donc plus rapide) et du rapport qualité/prix (parmi la concurrence, il possède la Lada avec le ratio surface-trous-rebouchés-au-chatterton/surface-carosserie le plus bas).

On notera au milieu de cette faune de margoulins des agents de sécurité patibulaires dont la tâche est de contrôler les passeports des passants n'ayant pas le "teint réglementaire", conformément à l'ostracisme des Russes envers les vilains méchants étrangers pas comme eux. Selon les ouï-dire, l'origine de ce grouillement inaccoutumé de vigiles viendrait du fait que ce marché interlope sur les bords serait le lieu de prédilection des travailleurs immigrés clandestins, souvent asiatiques. Quoiqu'il en soit, il semble que, du point de vue des hautes sphères, seuls les Russes soient les bienvenus dans cette foire puisqu'on comprend assez vite qu'on n'accueille pas à bras ouverts tout ce qui se rapproche de près ou de loin d'un étranger.

En bonne touriste, la dernière fois que je me suis rendue là-bas, j'avais emporté mon appareil photo pour immortaliser ce marché avec lequel je vous rebats les oreilles. Malheureusement, j'ai pu vérifier que les étrangers et les appareils photo n'étaient pas les bienvenus sur place.

Un monsieur, l'un des marchands apparemment, s'est discrètement approché de moi et après avoir jeté un coup d'oeil circulaire, il m'a glissé subrepticement dans l'oreille avant de s'éloigner d'un pas rapide "если увидят, конфискуют фотоаппарат", ce qui signifie que "si "ils" me voient, "ils" me confisquent mon appareil photo". Ceci a sonné le glas de ma prise de photo vu que je ne cherche pas les ennuis.

Je pense que ce petit évènement montre que ce marché et ses contrefaçons ne font pas la fierté des Russes qui ne semblent pas enclins à exposer au grand public cette économie quelque peu souterraine mais néanmoins florissante qui se déroule en toute légalité avec l'agrément de toutes les instances dirigeantes russes vu les moyens titanesques mis à disposition pour l'intendance de cet immense bazar.

Cela dit, je critique mais tout n'est pas noir et j'ai pu assister à une saynète prouvant notamment que certains vendeurs ont séché les cours de diplomatie et de doigté (ils pouvaient pas viendre, ils avaient piscine ce jour-là). Cela conduit donc à l'historiette suivante.

Je crois avoir mentionné que les marchands essaient d'attirer les clients potentiels dans leurs stands en vantant avec plus ou moins d'adresse les qualités de leur marchandise. Seulement, parfois, ce n'est pas la réplique idoine qui leur vient à la bouche et leur phrase d'accroche produit l'effet inverse en faisant fuir le client.

L'exemple présent met en scène une femme ...heu... très forte, pour le dire gentiment. L'air serein et pacifique, elle passait d'un pas traînant dans l'une des allées quand un vendeur impavide et plein de tact, lui lance le petit mot sournois qu'il ne fallait pas : "Entrez, nous avons votre taille". Je vis un sourire de satisfaction éclairer le visage buriné du commerçant lorsque la dame en question marqua un temps d'arrêt devant le stand mais l'accroche du marchand n'avait pas vraiment eu l'effet escompté puisque la non-cliente potentielle, dont le visage passa successivement du blanc au violet betterave en prenant toutes les couleurs intermédiaires de l'arc-en-ciel, lança un regard noir rempli d'éclairs à ce rustre, ce goujat, ce gougnafier, ce paltoquet, ce pignouf.

Pendant un instant, j'eus l'impression qu'elle luttait âprement pour se retenir de flanquer dans les albuginées du malotru un coup de vilebrequin qui aurait réduit à néant ses bijoux de famille, lui ôtant à jamais tout espoir de concevoir une descendance.

Fort heureusement pour le vendeur, la femme, qui s'était transformée l'espace d'une seconde en yéti sanguinaire, devait avoir des dispositions à la procrastination, ce qui la retint de compromettre la vie des gamètes du mufle. Après avoir déversé en un regard meurtrier toute sa haine, elle tourna les talons et s'éloigna d'une démarche pachydermique en marmonnant quelques injures pas volées à l'égard du butor.

Pendant le temps de la scène, qui n'était pourtant pas vraiment drôle, je ne pus m'empêcher de rire sous cape tant la femme, à l'ouïe de cette simple réplique qui manquait légèrement de circonspection, s'était métamorphosée à la façon de Hulk.

[NDLR: la rédac' a décidé de segmenter sa prose une fois de plus parce que voilà déjà un petit moment que vous êtes sans nouvelles et pour l'heure, il n'y a que cette partie qui soit écrite à peu près correctement.

La rédaction vous remercie d'avoir lu cette explication qui ne vous a servi à rien et vous dit à bientôt.]

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Commentaires
U
Heureusement que j'ai des pommades et onguents ad hoc contre les coups : je me suis pris encore des bosses de rire après lecture de cette suite. <br /> <br /> Bis, bis, criera la foule.<br /> <br /> Les aventures de nos frères(*) me sont toujours prodigieusement agréables !<br /> <br /> <br /> (*) I explain the Cyrus brothers story :<br /> <br /> Cyrus et six russes, c'est homophone, hein.<br /> Six russes, c'est six slaves.<br /> Si s'lave, c'est qu'y s'nettoie.<br /> Et si s'nettoie, c'est ton ton frère, comme l'affirma en son temps Monsieur Jean de La Fontaine.<br /> <br /> (* bis) NB - voir l'allemand et les significations de son radical Schmutz- , origine in the late 60's or near 70's d'une expression homophone dont l'origine triviale et macho ne faisait pas vraiment de doute, employée primairement en descriptif de sensation olfactive, puis... euh d'autres par extension purement abusive mais tout autant triviale.
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