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Cayou à Moscou
7 novembre 2006

Internet addiction

Suite à 24 heures sans connexion webique (comme dirait un nain de ma connaissance) et à une certaine sensation de manque, je prends conscience de mon addiction à Internet. En dehors des facteurs socio-culturels (Internet, c'est "in the move"), j'ai eu, entre deux essais de connexion, l'occasion de me livrer à une petite réflexion sur la cause qui rend le web si important à mes yeux astigmates.

C'est finalement très simple: Internet, c'est mon téléphone, mon journal, mon livre, ma BD, ma boîte à lettres, ma radio, mon dictionnaire, mon traducteur, mon Bescherelle, mon encyclopédie, mon journal de bord, mon relevé de comptes, mon jeu... Plus qu'un simple lieu de perdition, c'est mon principal outil de travail et de communication, ce qui explique que je sois complètement désemparée sans.

Mais il est reviendu donc désarmée je ne suis plus. Je peux de nouveau, comme toute geek qui se respecte, têter goulûment aux multiples mamelles que présente la voluptueuse Toile. :)

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Commentaires
C
Vous savez, le cayou est une petite chose complexe et sa psychologie est particulièrement tortueuse. Ce qui se passe dans ma tête est compliqué et personnel et je crois que vous perdez votre temps en essayant de changer les choses.<br /> <br /> Cela étant dit, je suis ravie que mon expression rabelaisienne vous ait plu.
E
"têter goulûment aux multiples mamelles que présente la voluptueuse Toile"<br /> Quelle belle expression qu'on croirait sortie de la bouche d'un Rabelais moderne !<br /> Cayou, non seulement vous dessinez bien, mais vous écrivez bien.<br /> Ne rougissez-pas, Cayou et ne vous retranchez-pas derrière une auto-dérision pseudo-protectrice.<br /> D'ailleurs, si j'en crois la lecture des commentaires qui arrivent depuis quelques temps sur votre blog, je ne suis pas le seul à le dire, n'est-ce pas ?<br /> Donc, assumez vos qualités Cayou, comme vous semblez assumer vos défauts.<br /> Toutes mes amitiés
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