Beeeeelle
Les femmes russes sont réputées pour être très belles (selon les canons de beauté actuels qui nous sont massivement imposés et que la société, qui a parfois des tendances ovines, accepte sans mot dire) et d'après des sources dotées d'un appendice phallique, ces demoiselles venues du froid en auraient déjà fait fantasmer plus d'un. On peut se demander si comme d'habitude, nous n'avons pas été pris pour des ânes. Et bien non, pour une fois, il semble qu'il y ait un sérieux fond de vérité sur lequel s'est construit le mythe de la beauté slave. Le Routard une source digne de foi (puisqu'appuyée par une équipe d'ethnologues, de sociologues et de généticiens, tous de renommée mondiale, qui ont mené des études approfondies sur le sujet pendant des années) avance une théorie qui pourrait expliquer la constitution avantageuse des femmes russes. Donc, selon cette théorie, nous, pays de l'Europe Occidentale (et notamment la France), avons en partie perdu les "gènes de la beauté" aux temps barbares et reculés du Moyen Age. En effet, à cette époque, l'Eglise encourageait la dénonciation et la délation l'attitude citoyenne avec sa notion d'hérésie, fort utile comme prétexte pour éliminer tout individu gênant pour protéger la population des vices psychologiques d'une poignée de malades mentaux.
Les femmes jalouses pouvaient, grâce à cet ingénieux procédé, dénoncer signaler et donc offrir un aller simple pour le bûcher mettre hors course leurs rivales. La mentalité humaine n'ayant que peu évolué depuis ces temps d'obscurantisme médiéval, les femmes, comme aujourd'hui, considéraient comme rivales tout individu de même sexe qu'elles, dotée d'une poitrine plus avantageuse et/ou dont le visage et les charmes attiraient les hommes plus facilement.
Pour contrer cette concurrence déloyale sur le marché du sex appeal, les jalouses auraient donc envoyé les plus belles femmes de France et leurs "gènes de beauté" se faire griller sur les bûches des esprits bien-pensants de l'époque.
Toujours selon mon Routard informateur, la Russie contemporaine de notre France médiévale était plus en retard plus en avance différente de notre bonne et barbare Gaule: la folie sanguinaire de l'hérésie n'avait pas gagné l'empire slave, préservant ainsi les réserves naturelles de "gènes de beauté" de la population féminine russe.
Je reconnais que l'histoire est pour le moins capillo-tractée et que je pourrais choisir des sources un peu plus fiables. Ce à quoi je rétorque intérieurement que je n'ai pas d'autre théorie pouvant expliquer cette beauté particulière de la femme slave et qu'en plus, je n'ai pas le temps d'aller chercher des rapports chiants à mourir sérieux à ce sujet, si tant est qu'il en existe. Donc cette théorie vaut ce qu'elle vaut, à savoir pas grand chose, mais vous voilà maintenant initiés à la "Routard-culture".
Pour en revenir à l'objet principal de mon article exaltant, je vais débrancher mon cerveau et mettre une paire de chaussettes roulée en boule à l'emplacement adéquat pour me sentir dans la peau d'un homme et vous retranscrire le point de vue masculin sur la chose (Messieurs, les clichés misandres ont la peau dure comme vous le voyez mais n'en prenez pas ombrage, je plaisante et je sais très bien que vous utilisez votre cerveau occasionnellement. Pas taper :).
Donc, la femme russe, ou du moins, la femme moscovite, est une créature souvent fausse blonde. Elle est constituée d'un corps d'anorexique parfait terminé par des jambes longues, fines et bronzées à la lampe UV. Elle est généralement dotée d'un visage gracieux tartiné de 40 couches de fond de teint légèrement maquillé et l'application d'un tube de mascara lui fait des yeux de panda biche.
La femme moscovite adore les bottes et les talons vertigineux qui lui confèrent une démarche ridicule lorsqu'il s'agit de marcher dans des rues pavées ou de courir après un métro gracieuse et contribuent à leur port altier de reine. Enfin, on peut dire qu'elle est un être mutant courageux n'hésitant pas à porter la mini-jupe par -10°.
En conclusion, la femme moscovite a souvent le sens de la vulgarité sophistication comme le montre son apparence étudiée dans les moindres détails. Les hommes ont tendance à voir dans la femme russe l'incarnation de la femme parfaite à l'apparence irréprochable.
Des questions demeurent après cet état de fait: doit-on revoir l'échelle de valeur qui nous permet de faire la distinction entre prostituée vulgarité et sophistication ? Est-ce nous, Françaises, qui sommes coincées ? Quelle limite fixer à la pudeur ? La femme russe fait-elle de l'ombre à la femme française qui a tendance à avoir un charme moins clinquant, plus discret ? Cet article est-il un exemple flagrant de jalousie médiévale :) ?
NB: la photo a été prise (par moi et à la demande de mes camarades masculins) sur la Place Rouge cet été.